Car la science du climat a un problème de taille : l’échelle de ses analyses. Parler du dérèglement du climat mondial et de chocs qui concernent de vastes aires géographiques ne parle à personne. Comment toucher notre quotidien pour que chacun se sente concerné ?
C’est le pari des « GIEC régionaux » qui essaiment un peu partout. Des groupements de scientifiques de tout poil réunis pour rendre lisibles les enjeux climatiques au plus proche des citoyens, et inspirer directement les décideurs locaux. C’est une triple expérience de dialogue. D’abord entre les scientifiques eux-mêmes, car en se rapprochant des enjeux il faut multiplier les regards et travailler dans une parfaite transdisciplinarité. C’est un dialogue avec le politique, qui n’est pas si courant pour nombre de chercheurs. Mais c’est aussi un dialogue avec les citoyens, puisque l’échelle régionale permet d’aller sur le terrain pour expliquer, et aussi mieux comprendre les enjeux locaux dans toute leur complexité.
L’échelle locale permet de mieux toucher le caractère systémique des problèmes à venir. Elle permet aussi de donner aux analyses un caractère situé et concret, permettant d’accélérer le passage à l’acte
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