Face au réchauffement climatique, est-il encore temps d’agir et, si oui, comment ? Nous avons posé la question à sir Bob Watson, ancien président du GIEC, désormais libre de sa parole. Il nous rappelle la nécessité d’agir immédiatement, et massivement, pour sauver nos sociétés.

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A lire, car le sixième rapport du GIEC publié le 25 février dernier nous demande des actions immédiates et musclées, au-delà de nos vies individuelles. Mais chaqe prise de conscience et action comptent…

J’aime quand le journaliste lui confie être découragé devant l’ampleur de la tâche et se poser honnetement la question de la pertinence des petits gestes. « Non, je vous en prie, continuez. Tout compte ! Chaque gramme de gaz à effet de serre (GES) en moins dans l’atmosphère compte ! Mais, bien sûr, ce que doivent surtout faire les individus, c’est voter pour les politiciens qui se soucient réellement de leur avenir, et de celui de leurs enfants et petits enfants. Donc de l’environnement. » Pour Bob Watson, tout doit changer. « 

Nous devons diminuer massivement nos émissions dès cette décennie, avant 2030. Pour cela, le public doit se montrer concerné, mettre la pression sur les gouvernants et les industries et voter en ce sens. Et les gouvernants concernés doivent mettre la pression sur ce qui ne prennent toujours pas le problème en compte – je pense notamment aux élus du Parti Républicain, aux États-Unis, qui nient toujours purement et simplement l’existence même du problème.

Nous avons perdu trop de temps, nous pouvons encore agir, chacun a une partie de la solution entre les mains : n’attendez plus, et n’attendons plus ! »